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LES CAILLOUX DU PARADIS
4 juillet 2007

Schopenhauer / règle de vie N°25

Nous devons tenter de parvenir à ceci : considérer ce que nous possédons avec le regard précisemment que nous aurions si cela nous était arraché ; qu'il s'agisse des biens, de la santé, des amis, des êtres aimés, de la femme et de l'enfant, la plupart du temps nous ne sentons la valeur qu'après la perte. Si nous parvenons à ce point, nos biens, en premier lieu, nous procurerons immédiatement, plus de bonheur ; et deuxièmement, nous préviendrons de toutes les manières, la perte, nous n'exposerons nos biens à aucun péril, nous ne mettrons pas nos amis en colère, nous ne mettrons pas à l'épreuve la fidélité des femmes, nous surveillerons la santé des enfants, et ainsi de suite. A la vue de tout ce que nous n'avons pas, nous avons coutume de penser : 'Et si cela m'appartenait ?', et nous ressentons alors en nous la privation. Au lieu de quoi, nous devrions souvent nous dire, avec ce que nous possédons : 'Et si je perdais cela ?'.

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